En sortant, SMS de Gabi qui a téléphoné chez Dilmer pour savoir si j’avais eu mon exam que j’avais completement oublié : 87/100 ??? Plus de 17/20, ça craint franchement pour le niveau des autres ! La dictée devait être ok, mais même en admettant que je ne me sois pas trop plantée en grammaire, ce ne sont pas mes brillants arguments en konpozisyon qui peuvent expliquer la note. Sur le sujet « Que faites-vous pour rester en bonne santé ? », j’avoue qu’entre mes 2 paquets de cigarettes par jour et mes zéro heure de sport par semaine, je n’avais pas vraiment de trucs a raconter !
Pour fêter ça, je suis allée faire un tour a la librairie de la municipalité pour m’offrir un livre sur les sultans ottomans. J’en ai trouvé un avec leurs tugra, ce qui me facilitera la tâche pour reconnaitre celles que j’ai en photo.
Le vendeur était tellement scié que je préfere celui en turc plutôt que l’exemplaire en anglais, qu’il m’a donné 6 séries de 10 cartes postales sur Istanbul !
Ce matin j’avais rendez-vous a St Pierre et St Paul. Le prêtre qui m’a reçue était vraiment gentil : il m’a montré tout ce qu’il y avait a voir y compris la nouvelle bibliotheque qu’ils sont en train d’organiser et qui devrait a terme être a disposition du public.
Détail sympa, il y a un oranger dans le jardin : sous la neige, j’espere que la photo sera bonne.
En sortant, je vais faire un tour a Ste Marie Draperis pour demander un rendez-vous : Pere Roubene qui m’accueille avait été prévenu par soeur Sofia il y a un mois, mais ne m’attendait plus depuis le temps. L’église actuelle date de 1769 et si l’extérieur est banal, l’intérieur est vraiment joli… et son prêtre tout simplement adorable !
Apres la mosquée souterraine de Karaköy (bof), je fais un aller-retour a Kadiköy en vapur pour le débarcadere et la gare de Haydar Pacha : ça caille ! Mon boitier tiens le coup, mais j’ai la main droite congelée (je ne peux pas mettre de gant pour photographier). Le débarcadere construit par Vedat Tek dans le style Art nouveau est tres mignon : évidemment, l’abruti de service (guichetier cette fois) m’empêche de prendre l’intérieur ! La, va falloir m’expliquer en quoi ça remet en cause la sécurité !!!
Halte chez « Le Bon » a Tünel, pour faire le plein de calories : ici, ils ont des vraies profiterolles avec de la creme (pas de la glace comme a Paris) et ça dégouline de sauce au chocolat (2,5 millions et 3 millions le kapuçino).
Aujourd’hui c’est le Noel des Arméniens (baptême du petit Jésus) et le patriarche des Rums doit jeter la croix dans la Corne d’or. A 11 h 30, il n’y a personne. Comme il fait froid, on va se réchauffer avec Nat dans un café en attendant la procession… et évidemment quand on revient il n’y a plus la moindre place valable pour les photos !
Rendez-vous avec Isa au Pera Palas qu’elle ne connait pas… les prix ont pas mal augmenté en quelques mois comme un peu partout (10 millions le club sandwich, 6 le thé !!!). En voyant mon appareil photo, un des employés me fait un grand sourire et me fait signe de le suivre. Il veut que je photographie la suite d’un ancien président (Inönü) : j’en profite pour lui réclamer la chambre d’agatha Christie qui est soit-disant toujours louée quand je demande a la voir au réceptionniste. Comme prévu, aucun intérêt, mais on m’a déja demandé des photos…
Comme ici, rien n’est yasak, je me défoule dans les salons en rêvassant a la belle Epoque.
Comme il ne pleuvait toujours pas hier, j’ai commencé par la nouvelle « rue romaine » qu’on m’avait signalée. Des maisons peintes en rouge sombre et en blanc, avec quelques colonnes douteuses pour donner un style antique a la petite rue de Cezayir (Algérie) qui va devenir officiellement, pour la plus grande fierté des habitants du quartier, la « Fransiz sokagi » ! Rien de français dans tout ça, mais ça fait plus chic de prétendre que ça l’est…
J’ai refais un grand tour de Péra pour compléter ma collection qui commence a devenir (tres) conséquente, et profité du parcours pour immortaliser l’horreur de la TRT (apres tout, les parisiens ont bien fini par s’habituer a Beaubourg)…
Passablement agacée, j’arrête un taxi pour aller au musée militaire. Au lieu de continuer sur la bonne route (pas difficile, c’est tout droit), il tourne a droite malgré mon refus et m’arrête tout fier derriere le musée : voila, il savait bien, j’y suis au musée… oui, sauf que je suis derriere et qu’il n’y a pas d’entrée de ce côté ! Je refais donc a pied pratiquement la même distance que j’aurais faite sans prendre de taxi…