Déja une semaine ! Le temps file a une vitesse prodigieuse. Impression de ne pas avancer malgré les boites de pellicules vides que j’aligne le soir sur une étagère, et les rendez-vous que je raye de mon agenda…Si j’arrive a caser la moitié des gens que je dois voir et répondre a une invitation sur 2, ce sera déja pas mal… Restera plus qu’à gérer les zappés. Côté photos, c’est simple : plus j’en fais et plus la liste des à-faire-impérativement s’allonge !
Rumeli Feneri aujourd’hui avec Nathalie et Fanny. Bateau de Besiktas a Sariyer, puis bus jusqu’au village du phare et la mer Noire (retour en bus jusqu’à Taksim). Tres bonne journée : plein de soleil, peu de monde, aucun touriste, pêcheurs très sympas et les yali de Yenikoy.

Si je trouve le temps de dormir quelques heures, demain direction Edirne et la Selimiye que je piaffe d’impatience de découvrir depuis des mois.
Grand tour a Besiktas avec des plans des années 20. Tres précis mais évidemment beaucoup de choses ont changé. Dur de trouver un de ces horribles otopark a la place d’un palais ou d’un konak princier… beaucoup de cimetieres et de jardins ont également dégagé pour laisser la place aux voitures.
Direction Beylerbeyi via Uskudar (vapur depuis Eminönü ou Besiktas, puis bus 15 ou dolmus). Avec les droits photos (7.5 millions), l’entrée est a 12 millions. Un abruti qui glandouillait dans le coin vient se plaindre que je n’ai payé que pour un seul appareil alors qu’il en voit 2 (en fait, j’ai du rab dans mon sac). Je me voyais mal lui expliquer en turc que le supplément concernait les droits, pas les boitiers… Heureusement, le guichetier vient a mon secours avec un grand sourire… et une engueulade a l’autre.
Le palais est tout mignon. C’est un Dolmabahçe en petit ou le guide explique aux quelques visiteurs (turcs) que tout est français ???
Apres-midi cimetieres : Bomonti pour les protestants, Feriköy pour les catholiques. Il y a encore pas mal de grandes familles stambouliotes dans le second que nous n’avons toujours pas repérées.
La rue française a été inaugurée et est devenue en un temps reccord l’endroit branché de la jeunesse dorée : a part les enseignes et les prix, toujours rien de français…
Pris une ou deux vues du tribunal de France pour me positionner sur le palais de Venise. Le cerbere de service est moins rapide que cet hiver : 5 ou 6 poses avant qu’il surgisse. Le temps qu’il s’étrangle de rage derriere ses barreaux, j’ai ce que je voulais de la façade.
Virée a Poloneskoy ou il y avait des fermes avec des cochons, parait-il… avant !
Grande ballade a Beykoz pour un splendide coucher de soleil sur le Bosphore et retour par Yenikoy. Dommage qu’il fasse nuit, le coin regorge de yali luxueux et de petits palais somptueux.