Quelques jours de détente avant le retour. Toujours très chaud mais la ville est tout de même agréable à vivre. Je ne sais pas ce qu’ils font dans Sultan Ahmet (nous n’y mettons jamais les pieds) mais le quartier Pera Galata s’améliore d’année en année. Il y a de plus en plus de rues piétonnes, de cafés en terrasse, de bistro perchés dans d’incroyables immeubles Arts Déco. Ce ne sont pas, comme à Paris, d’artificielles réserves pour touristes. On y croise de tout, et la vie culturelle y a l’air bien plus intéressante. Bref, sans doute une des plus belles villes d’Europe, et pour les écrivains, l’équivalant de Paris dans les années 20.
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Le premier nous conduit a Igdir (50 km – 2 millions par personne – 40 mn – 46700 habitants) : il y a de la neige sur le mont Ararat qui semble en meilleur état qu’il y a 2 ans. On en profite pour manger dans un resto populaire ; quand il y en a un, c’est meilleur marché et on a une chance d’échapper aux kebap (dolma, poulet, salade, soda, thé : 4 millions). Puis minibus pour Kars (6 millions par personne – 130 km – 3 h).
Ensuite, a mi-chemin, on va faire un tour au turbeh d’a coté. 2 gamins me réclament sans cesse de l’argent et finissent par nous jeter des pierres. Il a bien travaillé le PKK, euh, KADEK ! Apres avoir détruit les valeurs kurdes ancestrales, il s’épuise en luttes stériles et puériles dans des domaines privés qui ne le concerne en rien, mais laisse la population sans le moindre soutien apres l’avoir conduite au marasme. Depuis l’arret de la guérilla, les jeunes n’ont plus d’exemples, plus de valeurs morales a suivre et la situation économique qui a empiré de façon dramatique en quelques mois n’arrange pas les choses…
Apres le petit dej – lamentable pour le standing 3 étoiles de l’hotel – un des serveurs tient a nous conduire sur la terrasse pour prendre des photos du mont Ararat. Les escaliers n’étant pas éclairés (2 étages sont en travaux), il ne trouve rien de mieux a faire que d’allumer un morceau de carton qui trainait par terre. Sont mignons les Kurdes quand ils veulent tout bien faire : il a failli mettre le feu a l’hotel, et on a eu de la chance de ne pas finir asphyxiées…
La, on commence par Ahmede. Pas de chance avec lui : ça ne m’est arrivé qu’une fois en Ecosse, mais en voulant recharger un appareil (j’en ai 3 en permanence), j’ai ouvert le mauvais… travail a refaire, sans compter que je suis a court de pellicules.