Plateau repas nul prévu pour Tom Pouce et pilote visiblement désireux de s’initier au rodéo… A mi-trajet, une hôtesse vient me demander si je suis bien Melle Machin (ben oui) et veut savoir si j’ai un ami a la tour de contrôle ??? Laquelle et pourquoi restera un mystere.
A Milan, la correspondance est annoncée avec une heure de retard qui bien sûr se transformera en 2 heures, et a l’arrivée ils ont oublié évidemment la moitié des bagages en Italie… dont le mien.
Avec la chaleur, c’est franchement génial d’envisager de récupérer ses affaires « demain si on les retrouve » ou dans moins d’un mois : apres ils abandonnent les recherches.
Je me suis réapprovisionnée en minimum vital, mais je crains le pire, d’autant que le fromage (cadeau pour Stambouliote nostalgique de l’Europe) stocké plusieurs jours a plus de 30 degrés, ça risque de faire des dégâts !



Au caravansérail des orfevres, on se croirait revenu quelques siecles plus tôt : l’argent y est travaillé de façon totalement artisanale avec un savoir-faire que se transmettent de pere en fils des artisans d’origine arménienne. Il est possible d’y acheter des pieces (au poids) a des prix beaucoup plus bas que ceux pratiqués au Grand bazar qui les commercialise également. Si vous passez dans le coin, il faut impérativement essayer de trouver le détenteur des clefs qui donnent acces aux toits (un magasin qui fait un angle au 1er étage). Vue splendide sur le Bosphore et frissons garantis, surtout si vous suivez les prévisions météorologiques de Yahoo !
De jolis jardins donnent sur le Bosphore, les lignes du palais – contruit au milieu du 19e siecle – sont élégantes et l’intérieur est magnifique : les lustres et l’escalier principal dont les piliers de la rampe sont en cristal de Baccarat notamment sont splendides. Dommage que la visite guidée soit obligatoire et… au pas de course. Pour les photos ce n’est pas génial : le troupeau est toujours dans le champ, et entre la guide qui ouvre le parcours et le gardien qui ferme la marche et me suit pas a pas pour prévenir toute échappée, je n’ai pas vraiment les coudées franches.